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Le Chantier de Clichy (92)

Fin mai 2014, les Maçons Parisiens ont entamé un chantier d’envergure pour Nexity. Il s’agit d’une construction, en lots séparés, d'un immeuble à usage de bureaux de 36 000 m² SHON et de 63.000 m² de planchers. L'immeuble est composé de trois lots reliés entre eux au rez-de-chaussée. Le bâtiment est en R+7 avec 5 niveaux de parking en sous‐sol. Situé sur la ville de Clichy (Hauts-de-Seine), le chantier se trouve à l’angle de la rue Yitzhak Rabin et de la rue Pierre Dreyfus. Les Maçons Parisiens interviennent sur la partie gros œuvre, les Voiries Réseaux Divers, les charpentes métalliques et sur toute l’installation du chantier. La fin du chantier de la structure est prévue pour février 2015.

En cet après-midi de juillet, ce sont près de 40 compagnons des Maçons Parisiens qui sont présents sur le chantier et aucun sous-traitant. Accompagné du directeur de travaux, Monsieur Marc Barbry, nous commençons par faire un point visuel du chantier pour situer les différentes zones et comprendre l’organisation de celui-ci. La première contrainte technique du chantier fut la présence d’importantes nappes phréatiques nécessitant la construction de parois moulées d’une hauteur de 45 mètres dont 30 mètres enfouis sous terre. Chaque pan de paroi est maintenu par des butons. Nous rencontrons ensuite le chef de chantier Abdelhak Guerrib dont la mission consiste à coordonner l’ensemble des organes du chantier ainsi qu’à prévoir et anticiper chaque tâche et besoin tant d’un point de vue humain que technique ou administratif.

1-De gauche à droite, Marc Barbry (directeur de travaux) et Abdelhak Guerrib (Chef de Chantier).

2-Au premier plan : un buton métallique permettant le maintien de la paroi moulée

La paroi moulée maintenue par les butons

Nous poursuivons notre visite et nous nous rendons au cœur du chantier au niveau n-2. Constatant l’alignement quasi parfait des engins de chantier, Abdelhak Guerrib souligne « L’esprit des Maçons Parisiens, c’est ça ! ! En tant que PME-Coopérative dans un secteur où les majors font figure d’ultra-concurrents, nous devons rendre un travail techniquement parfait aussi bien dans sa réalisation que dans la rigueur de son organisation. Nous essayons de faciliter au maximum le travail des autres entreprises qui passeront après-nous. » Souhaitant illustrer son propos, Abdelhak Guerrib tient à nous montrer les différentes étapes du retrait des butons. Après les avoir sciés et retirés de la zone de travail, les compagnons des Maçons Parisiens démolissent les ancrages en béton puis extraient les gravats. « Là où d’autres entreprises par souci de temps pourraient se laisser aller à sous-traiter le retrait des gravats à la fin des travaux de gros-œuvre, nous les retirons au fur et à mesure ». Il en va de même pour les attaches en acier : « Nous pourrions nous contenter de les raccourcir mais nous préférons traiter chaque attache en acier une à une, selon un procédé en 3 étapes. Ces détails permettent finalement de se prémunir contre toutes les petites imperfections qui pourraient survenir en fin de chantier. C’est l’ensemble de notre organisation, notre productivité et notre souci du détail qui apportent un plus concurrentiel» nous précise Abdelhak Guerrib.

1-Les attaches en acier sont raccourcies après le retrait des butons

2-Les ouvriers creusent chaque base des attaches dans la paroi

3-Les attaches sont sectionnées à la base pour pouvoir combler les trous et redonner à la paroi sa surface lisse et propre

« La rigueur et la précision d’exécution sont primordiales ! » sur cette affirmation Abdelhak Guerrib nous dirige vers un outil mis en place par les Maçons Parisiens : le niveau à eau. « En complément de tous les autres outils, pour nous le plus efficace des niveaux est le niveau à eau, et son utilisation est une invention maison ! ». Son système repose sur un principe ancestral : les vases communicants. Un réservoir contenant de l’eau est posé sur un vérin réglable en hauteur, celui-ci remplit d’eau le tuyau jusqu’à la capsule se trouvant à l’extrémité de ce tuyau. Cette capsule est graduée et l’eau monte doucement jusqu’à se stabiliser selon la hauteur du réservoir. « Le tour est joué ! Le niveau est précis au millimètre près avec comme unique point de référence le réservoir, de plus ce niveau peut être déplacé sur tout le chantier et ne nécessite qu’une seule personne. ».

Notre visite du Chantier de Clichy s’achève sur cette démonstration pratique et nous sommes admiratifs devant la passion qui anime ces hommes.

1-Le niveau à eau

2-La capsule graduée