RE 2020 : des membres du CSCEE veulent graver dans le marbre la clause de revoyure

 
Une partie des membres du CSCEE a envoyé un courrier à la ministre du Logement Emmanuelle Wargon pour la presser de tenir ses promesses.
 
Nouveau coup de pression au sein du Conseil supérieur de l’efficacité énergétique et économique (CSCEE). Dans un courrier envoyé fin octobre à la ministre Emmanuelle Wargon, 10 signataires (lire en encadré) – dont seulement 8 font partie du CSCEE – réclament que les engagements de la ministre du Logement soient inscrits dans le marbre. Ces derniers doivent se réunir en séance plénière ce mardi 9 novembre.
 
Pour rappel, Emmanuelle Wargon s’était engagée en avril dernier, dans le cadre des débats sur la Règlementation Environnementale 2020 (RE 2020) Résidentielle au sein du CSCEE, à créer un observatoire portant sur le suivi de la mise en application de la RE 2020. « Le Conseil, dans son avis, a salué cette initiative et la clause de revoyure qu’elle rendait possible », écrivent les signataires. Ces derniers réclament donc à présent : « la création d’un observatoire portant sur le suivi de la mise en application de la Règlementation Environnementale 2020 » et souhaitent « sanctuariser la clause de revoyure » en la faisant inscrire « dans un texte règlementaire (un arrêté ou un décret, NDLR) qui engage toutes les parties prenantes ».
 
Sous couvert de l’anonymat, un membre du CSCEE voit dans cette requête « un manque de confiance envers la puissance publique, et notamment la parole donnée ». Alors que pour un observateur, cette demande fait suite à la nomination de nouveaux membres qui ont fait grincer des dents « les membres historiques du CSCEE, ceux qui représentent la filière bâtiment, car ils ont l’impression que le ministère - qui nomme les membres - a tenté de les cornériser ».
 
05/11/2021
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